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Lost, perdu ...

  • Photo du rédacteur: Vincent Heldenbergh
    Vincent Heldenbergh
  • 1 août 2015
  • 1 min de lecture

Lost, perdu et

Transformer les ondes en

Richesse de cœur

Trop de Château Le Peyrat Graves,

après trois verres, la philosophie me reprend.

Tout comme cette actualité. A dix neuf ans,

choisir le suicide, isolé dans son appartement.

Dévoré par ses chihuahuas.

Qui punir ? Les chiens ou notre société.

Réseaux sociaux, toile, ondes, portables, merci,

vous nous avez isolés. Monde de solitude entouré d’ondes.

Je les sens, je les perçois autour de moi, et elles m’isolent.

Repas de famille au gsm. Mon cher voisin, qui es-tu ?

Mes amis, où êtes-vous ? Je vous ai perdus et google ne peut m’aider.

Société déstructurée, course à la pomme six, sept ou aux petits chinois,

fenêtre dix, douze, mais sur quel monde ?

Tous transformés en androïdes.

Société d’économie et surtechnicité. Quatre-vingt-quatre, tu es bien là.

Dépassés, l’écoute, la surveillance, le culte et la vérité dirigée. Nous

nous laissons traîner vers l’oubli.

Qui peut changer ce chemin ? Lost, je suis perdu. Quel est le code ?

Famille décomposée, société déstructurée, technicité, m’as-tu vraiment bien aidé ?

Et puis, la richesse d’un bonjour, d’une invitation non programmée, d’un bisou du

gamin du voisin, autrefois, cet étranger.

Le monde peut changer. Nous en avons les clefs. Nous avons les armes en nous.

Les tuteurs pourront fièrement engendrer et pousser les jeunes pousses.

L’avenir nous appartient.

Herstal, 1er août 2015.

 
 
 

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