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Le Robinson du 1er septembre



Croire ou ne pas croire

Ombre ou lumière

Dans le slam ou la chanson

Quand les sons où les mots s’entrechoquent

Que la fin du huitième mois

Quand il n’y a plus de huitième jour


Alors l’espérance, la foi, les autres chemins,

Les visions, les échanges, les espérances,

Tambour au fond d’âmes perdues

Résonne au rythme, en chœur


Bang, bang, bang

Bang, slam, ouh … ouh … ouh …

Trente-trois, trente-trois secondes

Toutes ces secondes qui me disent vivant

Qui me lient toujours à toi, à vous

Les esclaves chantent

Dans la blancheur du coton, dans le sang de l’espoir

Rouge

Et La mort dans un bain, grand nettoyage

Jusqu’à l’urne funéraire où je serai fumée

Chant d’honneur, champs de gloire

Ne pas la craindre et vivre ces moments, d’un jour ou d’une éternité

Pas l’instant, car il est trop court

Des instants sans souvenirs


A s’poumoner sur un terrain de briques

Honte à la pluie, qui s’est oubliée

Honte au vent, libre fétu de paille

Honte à moi, immobile et tendre

Honte à moi, partial,

Honte au climat de ‘76

Philosophe sans chaire


Alors pour un air de rentrée, quand tous les enfants encore sages

Aux parents enfin libérés

Je klaxonne et invective, j’écrase le Ravel

Boléro au fond du Canal

Ils m’ont pris mon chant, mon énergie, mon sauvage

Je suis saigné, à blanc

Je m’endors en rêvant

Robinson.


(Laids (question de goût) lés de papier peint, bandes de copains, souvenirs d’antan, angoisse du 1er septembre). Juste à temps, l’histoire d’un 31 août.

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