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A l’ombre, la forêt

Hume parfum d’été

Puis après, …

   

Dans l’éphémère, la forêt,

j’hume ce parfum d’été.

Frôler du doigt cette trace,

sur ce tronc centenaire laissée,

une signature abandonnée.

Quatre lettres entrelacées.

Sous ton chêne,

cercles de la vie superposés et qui effacent.

Traces à jamais enfouies.

Tu n’es plus qu’ombre.

Forêt en noir et blanc où

je suis nuance de gris.

Je les entends crier, ma crainte, mes regrets.

Avec toi, encore, j’aurais aimé goûter au soleil, à la pluie.

Une mort, une vie.

En quête d’un huitième sens. Réconfort.

Forêt parcourue.

Te laisser.  S’abandonner.

Puis après, …

 

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