Manipulation
- Vincent Heldenbergh
- 30 avr. 2022
- 1 min de lecture
Jamais assez vieux
Pour construire entre les murs
solide à venir
Quand il est utile de courir vers la perte. Con plaire. Je mets en avant mon plaid car le froid m’envahit, des pieds à la tête et de la tête aux pieds, comme un baiser de judas pour taire aussi les hypocrites. Et à la fin d’un jour, user de la lumière pour moins craindre la nuit, la solitude, l’ennui, où la course vers mes étoiles ne sera plus que sombre, ombre déportée, sourires essoufflés. Joli mois de mais.
Silence, dans le chant de l’absent, j’apprends le verbe plaire.
Tombe, avant que le grain ne meurt.
Pluie, vent et gris, la fin d’un mois, demain. Je fais ce qu’il me plaît.
Je profite la vie.
Reste.
Dans la manipulation des mots, jamais du temps, les secondes passent.
Dans la manipulation du monde, toujours restera le Pinocchio.
Il jouera dans le vent, tirera ses ficelles.
Dans la manipulation d’un moi se joue le départ d’une vie.
Jamais assez vieux
Pour construire entre les murs
solide à venir
Reste
Je profite la vie

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