Dormeur, deux trous au côté droit ... ou ...
- Vincent Heldenbergh
- 22 juin 2021
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 23 juin 2021

13° nuageux Adossé à l’arbre Tout le temps pour penser L’ailleurs
Que restera-t-il de ma tête ? Vide. Trou béant. Puanteur. Juste décomposition.
Âme transpire Des racines Tremblement de feuilles Vers les cieux Cimes perdues Des canopées
L’orage et le tout Emporte dans le vent Tempête
Un grand trou béant Plus juste qu’une image Bild, volée Au cœur, la forêt Sous un lit de fougères
Combien d’efforts pour rester vivant ?
Tempête, vague interrogation Souffle d’indifférence, ignorance Jusqu’à mettre un point sur un i Sans dévoiler un secret Instructions
Qui sera ? Transformer.
La dernière pensée avant D’appuyer et se détendre Juste avant ce dernier souffle Disparaître
Les feuilles Gronde Au loin
L’eau qui tout efface
Eau vive, vide Entrailles de la terre Abreuve Heures heureuses promises Les branches, les feuilles, là-haut Ressentent-elles aussi ?
La peur, l’abandon, la perte, solitude
Assis au creux de l’arbre Mon dernier Refuge
Nous n’habitions plus le même monde.
Appuyer sur mon arbre Eternel Je laisse couler le temps Plus rien ne m’arrêtera Tel est mon chemin Tel est mon destin Pris dans la toile d’un Réseau de destruction Où s’étouffe déjà le cœur humain
Adossé à l’arbre Juste posé, se reposer Interdit Deux minutes ou un peu plus Laissez-moi respirer !
Dans un éclair, J’ouvrirai les yeux, Seras-Tu là ?
Faim ou fin d’une solitude éternelle Tout se joue à une ou deux lettres Un geste, celui que tu n’auras pas eu
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