Passerelle sur quai
- Vincent Heldenbergh
- 1 août 2015
- 1 min de lecture

Passerelle sur quai,
Chemin faisant, sans un bruit,
À l’ombre de la nuit.
Moi, immobile, sur un quai,
de Wallonie à Liège.
Tu es tirée d’un trait.
Attachée, tirée, poussée par de beaux hollandais, Atlas est dépassé.
Là, ta route à Boverie s’est achevée.
Signe de renouveau, passerelle entre deux rives.
Je t’ai vu passer en ce dernier jour de juillet.
Seras-tu, toi aussi, signe de mon renouveau ? Quai voué au progrès ?
Passerelle à passerelle, sur un quai ou deux rives.
Traversez piétons, vélos.
Profitez des chemins immobiles, tracés au cordeau.
Science, qualité et patience des hommes d’aujourd’hui.
Mil neuf cent cinq, deux mille quinze.
Cinq pourra être mon chiffre, ma destinée.
Comme cinq immeubles, en bord de Meuse,
qui au jour, le jour,
immobiles, m’observent.
Ils m’ont vu passer.
Je suis l’avenir.
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