Perséides
- Vincent Heldenbergh
- 13 août 2015
- 1 min de lecture

Nuit, ciel et toile
À mon âme, mes regards
Saint-Laurent est là.
Perséides, mon âme,
Serré au fond de cette boite,
Je veux t’entendre rire et chanter.
Brûlé, transformé,
je ne suis plus que poussières d’âme.
A mon tour,
j’irai
sur vos tombes, danser et chanter,
au bal des danses macabres.
Poussières d’étoile,
la fin est ta destinée.
Dans ce bal des cellules mortes,
même la lune se rend discrète.
Idées noires transpirent d’une feuille blanche.
La fin n’est qu’un début.
Tu es lumière et déjà morte.
Pluies d’étoiles, je pleure sur vos âmes.
Choses imperceptibles qui meurent
et puis renaissent.
Du fini à l’nfini.
A Saint-Laurent, j’attendrai, j’observerai.
Tu reviendras.
Herstal, Liège, août 2015
Les autres photographies
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