Clair-obscur
- Vincent Heldenbergh
- 2 sept. 2015
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Canta libre,
je chante libre, sans contrainte, sans attache.
J'ai dépassé le cadre. Je m'échappe. Je suis libre.
La lumière est là. Je la suis.
Du côté clair obscur, soudain plongé dans le noir.
Ni ange, mi-démon, parfois loup-garou, la lune
est mon repère.
Hibou, chouette hululent et m'emportent dans
les rêves, quand j'aurai nettoyé mon écurie d'Augias,
et par delà, je serai libre.
Souvenir de mon enfance, souvenirs de mes neuf ans,
encadrés au fond de ma mémoire. Le carcan d'une autre vie.
La fin de toutes envies.
Où sont les vacances de mes ans neuf ?
Sous le soleil de Provence, la coccinelle blanche,
immaculée, m'a emporté. Du soleil en bouteille sur du
bleu en cadre. Un vent azuré, la chaleur s'estompe, le soleil
a disparu. Le noir l'a enlevée.
Gris, sur fond d'écran, un cadre s'est dessiné. Nouvelles images,
des instantanés, moments partagés éclairent
une lueur d'espoir.
Mémoire, souvenir de mes neuf ans, partagés d'un clair-obscur,
vers ma liberté,
Canta libre.
Neil Diamond 72 – Vincent Provence juillet 73
Herstal, août 2015

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