Déviation
- Vincent Heldenbergh
- 11 sept. 2015
- 1 min de lecture

Comme un appel, Une bouée lancée, la mer Roule, efface
I feel exhausted I lost my soul I fear my mind, i lost my brain
Fantasmes, envies, désirs, souhaits, tout et rien se bousculent dans mon esprit. Rêve, cauchemar, réalité s’entrechoquent. Frôler l’interdit se cache à l’envi. Pouvoir et souffrance de l’imagination. Agression, frustration, déni, connotations négatives, où se vautrent les solutions ?
Anges et démons se battent à la conquête de mon cerveau. Lavé, délavé, la boue reste attachée.
Un pur angelot blanc se profile comme une ombre. Il plane entre sol et ciel, comme brouillard d’un matin blême, là au creux de la forêt ou sur ce ru sombre. L’angelot déjà disparu, le diable me tire par la queue. Il me laisse pantois, sans envie, sans vigueur. J’ai perdu le sens, la force, le plaisir de manger la vie. Je broie le noir, aspiré dans un profond dégout. Des phrases occultées comme un lapsus révélateur. Fin de la route. La déviation me conduit droit au mur. Changer d’envies, changer de vie. Prendre d’autres directions.
Fermer les yeux, je sens couler le sang, battre, encore, mon cœur, de plus en plus fort. Frotter mes tempes pour évacuer ces douleurs. Recherche d’autre plaisirs, chercher l’adrénaline ailleurs, la dopamine de mon cœur, l’alchimie de mon cerveau.
I feel exhausted. I change my mind. I fear my soul.
Liège, Herstal, août, septembre 2015
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