Mer approchée
- Vincent Heldenbergh
- 21 oct. 2015
- 1 min de lecture

Mer approchée, suis vagues, vent, ciel, nuit, chemin d'étoiles
Face la mer, l'hiver ne cingle pas encore mon visage. J'observe rouler les vagues, détours et alentours. La mer chante. Les roulis, les ressacs effacent mes pas, mes peines, les angoisses. Au large, sur la première vague se construisent mes rêves. La mer a rejoint le ciel. Emballé dans un grand drap, bleu gris, la mer chante, les mouettes rigolent. Hymne à la joie ou simple prière. Je me retourne et, dans le sable, je trace mon chemin. Vagues, celui guidé par mes rêves. Mes rêves d'enfant, ceux de mes neuf ans.
Ferme les yeux. Marche seul. Sous mon pied, des coquillages craquent. Tempo du temps et du vent. La mer chante et comme un enfant égaré, je suis le vent. Se laisser, pour cinq minutes, pour une vie, emporter.
Vous bordez dans un drap, ciel de bleu et gris, de rêves de mon enfance retrouvés.
La mer chante. Je l'entends, je l'écoute.
Tu n'es pas loin !
Blankenberge, Herstal, octobre 2015.

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