Clair OBSCUR
- Vincent Heldenbergh
- 11 janv. 2016
- 1 min de lecture

Vœux en échange Se transforme l'âme au clair obscur
A côté de la force, il en faudra. Car je souhaite vous écrire. Ni de gauche à droite. gauche à droite de iN. Mais en cercle. Cercles vertueux ou irrévérencieux. De la cellule, à la fin de la vie. Ecrire en cercle excentrique tous les bonheurs, les joies, le rire de ta vie.
Clair obscur, laisser dans l'ombre, mi-avoué, mi-désir. Court derrière l'âme qui peu à peu s'efface. Âme brumeuse, doux zéphyr, se délite, emportée dans le vent vers l'oubli, océan d'une pensée, cercles concentriques, d'une année qui s'achève, pendant que cette autre resurgit.
Ô cercle destructeur, non magique, qui, chaque heure, chaque minute, me retourne ce que j'avais détruit. L'expression de Vœux inavoués d'une année endormie.
Jet d'une pierre source d'ondes, mouvements, vieil homme endormi
Ondes, cercles, là, au milieu de l'étang, source de mouvements d'une pierre jetée. Insouciance de l'enfance. Plaisir simple, solitaire ou partagé.
Comme un instantané photographique. Vieilli, jauni par le temps, de sa boite en carton, couvercle soulevé. Plouc, l'onde rejoint, à son rythme, l'autre rive. Elle vient s'amarrer, sous le saule, près le pêcheur endormi.
Clic. Le miroir s'est abaissé. D'un vieux Yashica, image inversée, quadrillée, couleur sépia sous les sels d'argent, langage révélé, emporté, ne l'aura même pas réveillé.
Vieil homme endormi, à l'ombre de son onde, bercé par le vent, se repose.
Enfin.
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