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Chioné, ma neige,

  • Photo du rédacteur: Vincent Heldenbergh
    Vincent Heldenbergh
  • 22 janv. 2016
  • 1 min de lecture

Ondes à la joie Poussée, emportée Comme un baiser déposé sur ta joue Une caresse, un bijou, ta main doucement enlacée Affranchie de tout poids, légère, subtile J’ai vu finir le jour. Bercé, Doucement par la nuit. Le Vent du Nord Emporte avec lui Un ensemble de nuages, tous ombrés de gris. Le silence appesantit, recouvre. Lueur du jour, Ils étaient plus de deux mille, Sans crainte, sans peur et sans respect. Mictions, déjections, boues, mélasses. Des pieds meurtris pour sortir de la fange. Chioné jette son fils à la mer. Comme sables et coquillages, D’un ponton lancés vers l’infini, Où ils se trouvent unis.

Ils n’ont pas entendu tes cris. Ces pas, ces rats, Te transforment en glace. Miroir à jamais disparu, Découvrant cette terre trop humide. Genêts enfoncés, déracinés. Tu n’es plus à l’abri.

Flocon qui craque. Tu fonds, t’épuises, Fanée la magie de ta blancheur. Glaciale, ta route vers les abysses.

 
 
 

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