Asimbonanga ! Nous ne l'avons pas vu.
- Vincent Heldenbergh
- 3 juil. 2016
- 2 min de lecture
A moi, Maurice, Elie, Biko, aux autres,
Homeless, où il est question de rangements et de spiritualité
J'ai vu, j'ai entendu, Belgique, Turquie, Syrie, Bangladesh. Et même, si je suis, que puis-je être ?
Vouloir se choisir un idéal, croire en des routes possibles, entre apercevoir des opportunités, mais laisser la destinée choisir. Tout doit être question d'éducation ou peut-être de pulsions, enfin, bien contrôlées. Merci Papa, Merci Maman de vous être aimés et de m'avoir laissé une place au monde. Famille décomposée, épuisée, éclatée. Les soucis de la vie. Chacun peut se choisir son chemin. Enfants. Faut-il être comme Pan, vouloir les changer, les manipuler ou se réfugier dans leurs rêves et nos avenirs ? Faut-il attendre, comme une vieille pomme abandonnée ou oignon, espérance de vies, espoir perdu de vies, que se termine un temps ? De bébé, enfant à répétitions assurées, pour être sûr, aussi récompensé, d'un premier « Papa », « Maman » (je t'appartiens) ou presque « Ma », « Ba » suivant nos interprétations toujours personnelles, à l'enfant encouragé ou sermonné (ce que l'on appelait éducation), jusqu'à l'adolescent, temps des tempêtes et des rencontres. D'une rencontre et puis suivre ce sentier tortueux. Fonder famille. Le cercle vertueux de la Vie. De la Vie à la Mort, de la Mort à la Vie. Espérer. Ne pas se projeter et laisser l'autre, les autres, libres, vers de nouvelles routes. Puis s'entendre dire et oser se vivre vieux. Défendre, partager ses valeurs, mêmes celles qui semblent surannées, utopiques, folles. Oser se sentir faible et dépassé pour rebondir comme une bulle légère vers demain, d'autres projets. Trouver sa liberté. Prendre un wagon, une allée, habiter le vide, le presque vide ou une yourte, for the way. Est-ce que la solitude est sociale ? La solution est en nous ! Plongeons ! Taillons nos bâtons, chargeons nous de pierres pour pouvoir les lancer dans l'océan.
Lueurs d'espoirs. Oser. Résister. Manifester. Mon dilemme.
Homeless, Asimbonanga, nous ne l'avons pas vu.

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