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Equilibre 2

  • Photo du rédacteur: Vincent Heldenbergh
    Vincent Heldenbergh
  • 16 mai 2017
  • 1 min de lecture

A la fontaine et, à l´esprit des tanneurs, Si Pierre m´était conté, six pierres m´étaient comptées, Le funambule sûr, la corde retendue Juste équilibre le blanc et le rose, noir, blanc, marie la mort. Rit à sa proche fin. Il ne l´a pas vue venir. Six pieds sous terre. A la fontaine et, à l´esprit des tanneurs,

Si Pierre m´était conté, six pierres m´étaient comptées, Le funambule sur la corde retendue En alexandrins, deux fois six pieds, il vous conte sa vie. Le funambule, né dans la souffrance et les pleurs. Il jouit de la vie.

Si Pierre m´était conté, six pierres m´étaient comptées, Le funambule sûr, la corde retendue Equilibriste, le funambule, sur le câble de sa vie, Les immeubles, nuits et jours, tendus entre mort et vie Un pied puis l´autre, il court. Tangue le fil tendu. A la fontaine et, à l´esprit des tanneurs,

Si Pierre m´était conté, six pierres m´étaient comptées, Le funambule sur la corde retendue Le funambule a-t ´il perdu goût ? Sur deux pieds, au bord du vide, la chaise à bascule, Salut funambule, m´entends-tu ? M´accrocher ? Six pierres m´étaient comptées, équilibre, sous un air de guitare, Six cordes, le funambule, esprit d´Apache, Décoche la lune.

A la fontaine et, à l´esprit des tanneurs, Si Pierre m´était conté, six pierres m´étaient comptées, Le funambule sûr, la corde retendue ________________________________________ Herstal, mai 2017.

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