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Le vase

  • Photo du rédacteur: Vincent Heldenbergh
    Vincent Heldenbergh
  • 23 août 2017
  • 1 min de lecture

Le Vase Ma mie, ouvre ton cœur, en ce jour si magique Où tes yeux sur la vase, esprit féerique D’argile fragile, transforme en rêve J’ai vu tes routes s’y inscrire, sens critique Tantale sans modération, vin à flot coulait Ce goût d’enivrement cent tourments, le souffle Du calice jusqu’à la lie, fin de ma vie Pour percevoir, vain espoir, Athéna guerrière Et de mes deux mains qui t’étreignent, un ballet N’oserai-je te jeter comme un vulgaire pot Chambre seul abandonné, divin désarroi Tremblent mains, s’agitent, rester encore en ton sein Doux parfum effluve, évanescence, humer Chèvrefeuille, jasmin, orchidées du jardin Et vain espoir de nouveaux lendemains, sentir Finir comme entrelacées : rose, soliflore. Kame Sanni, août 2017

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