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Muguet

  • Photo du rédacteur: Vincent Heldenbergh
    Vincent Heldenbergh
  • 1 mai 2019
  • 1 min de lecture

Lettre à mon inconnue. Pourquoi haïr un mois, six heures, seize heures ? Ils n’ont toujours rien compris. Seul, le lendemain déchante. Le bruit du silence brise la peine du fracas. Il y a des morts silencieuses, rien qu’un souffle qui disparaît, incomprises, il y a des morts chocs ... Il n’y a pas de fête de départ. Les absents succèdent à l’absence, dans l’indifférence. Il n’y a pas de fête de mémoire. Ont-ils simplement réalisé l’effort de comprendre ? Si des actions, sidération, difficile de rejoindre l’autre quart. Celui des éveillés ou plutôt des endormis, des endormis des sentiments, des endormis du cœur, des chantres de l’indifférence car si la vie continue, c’est bien ! Et le temps et les chants t’effacent. Ils s’en rendront compte, peut-être, quand leur ego sera explosé par leur propre tristesse, si capables, un peu, un jour, d’éprouver un « vrai » sentiment pour l’autre que soi. Je vis dans un autre monde. J’atteins la quatrième dimension, pourtant je ne vise que le néant. J’attrape boîte à mirage (merci pour l’image et l’endroit), j’expulse le muguet poison béant et m’enivre des doux parfums des luzernes. Rien n’est rouge, rien n’est blanc. Rien possède t’il encore un brin de couleur ? Une étamine dressée vers le futur, vain espoir de fécondation car déjà l’azote féconde la terre. Juste un brin de protoxyde et je m’endors...  

 
 
 

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