SDF
- Vincent Heldenbergh
- 27 juil. 2019
- 1 min de lecture

SDF. Sans domicile fixe de mon corps. Je le torture. Il accepte le chaud, le froid. Je l’inonde d’alcool. Il accepte de vivre. Le tôt, le tard, la torture de la marche. Je suis en séparation de mon corps. Il ne supporte pas l’autre, l’absence, l’inconnu. Mon âme souhaite s’envoler. Elle reste fixée à ce poids mort. Il sera un jour où le temps sera mort. Peut-on apprendre la solitude ? Peut-on apprendre d’être seul ? Alors que nous sommes toujours au moins d’eux. Parfois trois : mon corps, mon âme et la folie.
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