Un pull de soi
- Vincent Heldenbergh
- 3 août 2019
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Trois fois, comme trois feux Ceux qui éclairent Trois feux et un peu De vert Il en faudra Courage pour s’accepter Courage de prendre ou donner les rennes, d’aimer Courage de franchir ce premier pas De son pull, trop tissé De souvenirs étouffants Se séparer d’un fil de soi, de larmes mouillé, À la folie, délirant Ce n’est pas un crocodile Comme une distance à respectée Naître aujourd’hui et demain, sans tuile Comme une nouvelle famille, à dorer. Vert aux verres des plaisirs Partagés les durs sentiments échangés Et rompre, à s’en ravir Pour toutes ces joies de l’amitié. Dans la confiance, le seul plaisir D’aimer, d’aider Et toujours là, la difficulté D’être soie, fragile, presque périr Et soudain Et toit, toi, Grâce à Eux Tout revient Au soir du bienheureux Trois fois, comme trois feux Ceux qui éclairent Trois feux et encore mieux S’autoriser le vert Et chanterons Les mercis, mercis, mercis, Mille mercis Et de la vie, nous nous réjouirons De son pull, trop tissé, étouffé Se sépare, enfin, écarte sans crainte ces souvenirs déchirants Comme ces fils de soi, de larmes mouillés, À la folie, délirant, délivrant.
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