Rivages
- Vincent Heldenbergh
- 25 sept. 2020
- 1 min de lecture

Le rivage « Je vais essayer de demeurer là encore un moment, à écouter, parce que j’ai toujours l’impression que je suis sur le point de comprendre ce que l’Ocean me dit. Je ferme les yeux, je souris et j’écoute... ». La promesse de l’aube. Romain Gary. Ces liens, ces liens tissés qui s’épuisent. Ils retourneront au néant de ce qui les a vu naître. Juste dans un souffle. Ils étaient promesses et abandons. Ils sont « promesse et abandon ». Sur une terre à renaître, de chaque écume du vent. D’un instant de richesse, sans attendre lendemain. Ils sont là. Des instants de richesse, comme bracelet en poils d’éléphant perdu, sans raison, au milieu d’un portefeuille, sans espoir d’oraison. Tous ces liens qui se tissent, au front d’illusions et de désespoirs, camaïeu de brun, de bleu à l’âme, océan de tendresse et d’ivresse. J’écumerai le jour pour enrichir ma nuit. Juste trancher dans les veines, ces histoires de jours heureux et j’écouterai dans mes battements de sang l’histoire d’un océan.
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