C'est pareil, ces pareils

C’est pareil, ces pareils

C’est pareil et jamais la même chose

A l’heure d’un choix, à l’autre pareil

Idem, un oui pour un non

Et ce sera pareil

Sur ces routes parcourues, hasard

Ces chemins de traverses

Tous terrains, confondus

Antre, forêt, buissons tortueux, brûlants

Tourbes, fanges, trous d’eau

Je coule un temps utile, inutile

Entre un oui ou non

Ces pareils, à perdre autant

La neige glace toujours le sang

Et ces milliers de pas, boues des ruisseaux

Autoroute à touristes

D’un jour, chemins de déraisons

Folie d’un homme

A nul autre pareil

C’est pareil à un matin trop calme

Enfoncé, engoncé dans un lit trop froid

Il agonise d’ennui

Triste de son propre sort

Tirer à coups de dés

Ecraser le hasard

Tuer comme pareil

Et comprendre, dérisoire

Les choix aux miroirs d’indécisions

Aux âmes éperdues

Au fond d’un bois

Hurle à la lune, l’enfant

Lupus, à l’heure enfin

D’un repos, un, fini.