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Live and evil

  • Photo du rédacteur: Vincent Heldenbergh
    Vincent Heldenbergh
  • 17 nov. 2020
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 déc. 2020

Live et evil

Comme une vie mélangée

Un shake up, un milkshake

La course d’une rivière hors de son lit

Live est evil

Air. J’ai sorti la consonne.

Et voilà qu’un con sonne

Je n’en sortirai donc jamais vivant

Live is evil

Je ne rejoindrai jamais la mer, ultime liberté, champ de délivrance

Tortueux, je me répands

Je verse de gauche et de droite

Je noire, je m’embourbe

Sur ces rives où force ma route

J’ai perdu le goût du blanc, du laid, du simple

Juste quand il change le bon son

Toutes ces pierres à caresser

Et plus jamais le temps de s’y arrêter

Même masqué

De ponce, il ne restera que Pilate

J’y perds encore en lettre

D’un livre la page trop blanche

Cette enculée

Cela suffixe dans les prés

En tentant d’y perdre un gramme

Je répands ma gamme

Mes eaux troublent

Débouchent sur le néant, le trou tout noir, le fond du gouffre

Enchanté chantoir

Et qui viendra m’oxygéner

Jésus avait un frère, une sœur

Mohammed aussi

Vishnou la paix

Je coule heureux, entre ouragans et tempête

Arrogance

Eternellement en mouvance, cycle continu, sans surprise

Entre Terre et Ciel

Je suis nuage répandu

Etendu

Rivière hors de son lit

Evil au creux d’un esprit

Sel et vie


« You’re always in my mind ».


Herstal – Novembre 2020


 
 
 

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